Nous vous faisions part dans le précédent numéro d'Echanges, du mouvement de grève chez les préparateurs et chauffeurs du groupe Pomona à Chilly Mazarin.
Ils demandaient la revalorisation de leur salaire, suite à l’échec des négociations annuelles obligatoires, au mois de juillet soit, une augmentation de 5%, la revalorisation des primes d’ancienneté et des améliorations de leurs conditions de travail (1 visite annuelle à la médecine du travail, allègement de la charge de travail pour les plus de 55 ans, des tenues vestimentaires pour tous, etc.).
Après un refus de la direction de toute négociation sur les salaires et un engagement uniquement oral sur l’amélioration des conditions de travail, celle-ci a essayé de diviser les salariés en leur proposant, uniquement, une augmentation de la prime d’ancienneté. Heureusement les salariés ne sont pas tombés dans le piège et finalement la direction a dû céder mercredi.
Elle a proposé 135 € d’augmentation pour tous, sous forme de prime, pour ne pas risquer que la demande fasse boule de neige sur l’ensemble du groupe, dont 35€ de prime d’assiduité.
Les actionnaires du groupe se sont, récemment, partagés 6,3 million d’euros de dividende. Les salariés ont raison de craindre les ordonnances Macron qui vont aggraver leurs conditions de travail et permettre aux actionnaires de réaliser de plus juteux profits.
Dès le début, les communistes de l’Essonne, accompagnés de Lamine CAMARA, Conseiller régional PCF-Front de Gauche, ont soutenu leur mouvement et tiennent à les féliciter pour leur détermination et la conduite du conflit.
La lutte paye et il est possible de mettre en difficultés le gouvernement Macron, mais aussi les employeurs, pour qui ces ordonnances sont faites et créer les conditions d’un nouveau rassemblement de la gauche de transformation, pour de nouvelles conquêtes sur le contenu du travail et pour un juste retour des richesses créées par les salariés pour eux- mêmes.
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