Le Premier Ministre Manuel Valls vient d’annoncer sa volonté de remonter de 9 à 11 salariés le seuil déclenchant le Versement Transport acquitté par les entreprises. Cette mesure signifierait une perte annuelle de recettes de 500 millions € pour le Service public du transport à l’échelle nationale, dont 235 millions pour la seule Ile-de-France. Après le relèvement à 10 % de la TVA dans les transports, après l’abandon de l’écotaxe, il s’agirait d’une nouvelle ponction sur le financement de cette activité dont le développement est pourtant reconnu comme une condition indispensable de la transition écologique et d’une croissance soutenable. Ainsi, une fois encore, la satisfaction des revendications du MEDEF prend le pas sur l’intérêt général. C’est inacceptable ! Le Parti communiste français et ses élus demandent l’abandon de ce projet qui va à contre-sens des nécessités. Les transports publics franciliens ont besoin au contraire de nouvelles ressources. C’est indispensable pour un meilleur fonctionnement au quotidien comme pour financer l’extension des réseaux. Des propositions existent pour cela, et en premier lieu la baisse de la TVA à 5,5 % et l’augmentation du Versement Transport, en particulier dans les Hauts-de-Seine et Paris où existe une forte concentration d’entreprises à hauts taux de profit.
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