Alors que les autoroutes « historiques » franciliennes sont à péage à environ 50 km de Paris ou aux limites de la région Ile de France, l’A10 et l’A11 sont payantes à 23 km de Paris.
En raison de leurs caractères urbains et péri urbains, ces tronçons autoroutiers ont un rôle structurant pour les transports du quotidien, notamment les trajets domicile-travail. Le territoire concerné est délaissé depuis plus de 60 ans par les investissements en transports collectifs, comme le sont d’ailleurs plus généralement les territoires péri urbains des grandes agglomérations.
Cette situation inique a des conséquences sociales, économiques et environnementales déplorables :
Tout d’abord pour les salariés qui acquittent jusqu’à 1.300€/an sur les tronçons concernés pour les seuls trajets domicile-travail.
Ensuite pour les habitants des villages situés sur le réseau secondaire saturé par le transfert de trafic produit par les effets dissuasifs du péage (RN20, RD 988, RD116, RD 27…pour le territoire concerné).
Nous demandons que le gouvernement s’engage enfin à faire prévaloir l’intérêt général en renégociant les contrats de concession en faveur des usagers. Dans ce cadre, nous demandons qu’il ouvre les consultations pour la gratuité des tronçons franciliens de l’A10 et de l’A11.
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